Quoi qu’on en dise, l’art contemporain ne laisse pas indifférent.
Si la plupart des amateurs se contentent d’admirer les œuvres dans les musées ou lors de vernissages, il arrive parfois que la réaction du public soit plus critiquable, allant jusqu’à la détérioration de certaines œuvres.
Un nouveau cas de ce genre s’est produit ce dimanche à Londres avec la détérioration d’un tableau de Mark Rothko au sein d’un musée. L’œuvre en question a été vandalisée au moyen d’une bombe de peinture par un visiteur qui a pu quitter le bâtiment avant la découverte des faits.
Ces types de faits ne sont pas neufs. Duchamp en a également fait les frais lorsque sa « fontaine » fut vandalisée à coups de marteau.
Au regard du droit, plusieurs éléments entrent en ligne de compte à commencer par les droits d’auteur. Ce dernier a en effet droit au respect et à l’intégrité de l’œuvre qu’il a créée. Sur cette base, il peut, même après la vente de sa création, s’opposer à toute modification, déformation et évidemment toute mutilation. Au regard du droit civil, les propriétaires des œuvres détériorées peuvent demander réparation du dommage matériel et moral qu’ils ont subi; et ceci abstraction faite d’une éventuelle application pénale.
Alexandre PINTIAUX.