Le marché de l’art fonctionne-t-il au ralenti ?
A en croire le dernier record tombé en matière de ventes aux enchères - Le Cri de E. Munch a battu le précédent record en mai dernier (voir notre article à ce sujet) – la réponse serait plutôt non.
A lire les commentaires portant sur une des plus importantes foires d’art mondiales, Art Basel s’est plutôt caractérisée cette année par l’absence de prise de risques, les ventes restant néanmoins bonnes.
Néanmoins, si une partie du marché semble continuer à prospérer, les plus petites structures ou celles les plus locales, et dans certains cas celles qui sont les plus proches des vrais amateurs, peuvent quant à elle souffrir beaucoup plus de la conjoncture économique ambiante.
Certains observateurs mentionnent ainsi un marché de l’art à deux vitesses dont les plus petits acteurs peuvent avoir besoin d’un sérieux coup de pousse.
Alexandre Pintiaux
Avocat au Barreau de Bruxelles.
Collaborateur BBD-law.
Collaborateur scientifique ULB - droit de l'art.