En temps de guerre, mais également en temps de paix, le patrimoine culturel d’un pays est exposé à de nombreux périls : les pillages et les vols ou encore la destruction lors des bombardements sont autant de risques potentiels. Cette question est particulièrement d’actualité notamment dans le cadre du conflit au Mali.
L’Unesco tache de développer des outils juridiques internationaux afin de limiter toutes sortes d’effets néfastes sur le patrimoine des pays signataires.
Par exemple, une Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels a été signée par de nombreux pays. Dans ce cas, il s’agit d’éviter l’exportation de biens pillés et de prévoir le rapatriement de ceux-ci dans leur pays d’origine par la voie diplomatique.
Cette question est particulièrement liée à l’éthique sur le marché de l’art international.
En outre, l’Unesco coopère en cas de conflit armé afin de limiter la destruction des sites protégés. C’est ainsi que dans le cadre du conflit au Mali, l’institution a fourni les informations utiles aux chefs des armés concernées (dont la France) afin de permettre de localiser précisément ces sites et éviter une atteinte irréparable à ceux-ci.
La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokovaa, a lancé l’appel suivant : “I ask all armed forces to make every effort to protect the cultural heritage of the country, which has already been severely damaged”
(source:
http://www.unesco.org/new/en/media-services/single-view/news/la_directrice_generale_de_lunesco_exhorte_les_forces_militaires_a_proteger_les_sites_culturels_au_mali_lors_des_raids_aeriens_et_interventions_terrestres/)