Une maison de vente aux enchères française a suspendu la vente d’une collection d’objets de torture. Celle-ci avait suscité de nombreux commentaires négatifs de la part notamment des associations de défense des droits de l’homme.
Du point de vue juridique, ce type de vente soulève la question de l’éthique sur le marché de l’art. Dans un registre différent, cette question est également soulevée en cas de ventes d’objets volés ou pillés dans des pays au patrimoine archéologique important puis exportés ce qui a pour conséquence d’appauvrir, parfois fortement, le patrimoine culturel du pays en question. Certaines instances internationales s’étaient saisies de cette question ce qui avait débouché sur la signature d’un traité international.
Nous aborderons cette problématique dans un prochain article.
Avocat au Barreau de Bruxelles.