mercredi 24 octobre 2012

Une nouveauté concernant le statut de l’artiste.


Le statut de l’artiste est une question relativement délicate.

Il n’existe pas de réel statut de l’artiste en Belgique. Au mieux, certaines règles sont spécifiquement destinées à cet acteur du marché de l’art. Ce sera notamment le cas quant à l’assujettissement à un des régimes de la sécurité sociale (indépendant ?, employé ?, fonctionnaire ?).

Néanmoins, un pas de plus vient d’être franchi ce mardi avec la signature d’une convention collective de travail visant notamment à instaurer des barèmes salariaux minimums dans le secteur du spectacle.

Nous n’avons pas encore pu analyser le contenu de cette convention.

Affaire à suivre…

jeudi 18 octobre 2012

Prochain article à paraître dans le magazine ARTENEWS:


« La détérioration de l’œuvre d’art face à la loi ».

En kiosk dès le début du mois de novembre.


http://www.artenews.net/

mercredi 17 octobre 2012

Un nouveau vol spectaculaire.


Tout le monde se souvient du vol spectaculaire du Cri de Munch en Norvège par des individus armés de mitraillettes.

Un nouveau vol, cette fois-ci spectaculaire par le nombre d’œuvres majeures subtilisées, a été commis dans la nuit du lundi au mardi.

Ce n’est pas moins de sept tableaux de grands maîtres de la peinture qui ont été dérobés au sein du Kunsthal de Rotterdam. La presse parle de tableaux de Gauguin, Picasso, Matisse, Monet, Lucian Freud et Meyer de Haan. Ils étaient réunis dans le cadre d’une exposition temporaire au sein de l’institution et provenaient d’une collection privée.

Il s’agit d’un des vols les plus spectaculaires de ces dernières années dans le secteur culturel.

mardi 16 octobre 2012

Frieze Art Fair s’étend.


La célèbre foire d’art londonienne Frieze Art Fair est arrivée à son terme.

Cette année fut marquée par l’organisation d’une foire complémentaire orientée vers d’autres courants que l’art contemporain. Avec cette extension, la foire couvre maintenant les différents marchés de l’art, allant de l’art ancien à l’art contemporain en passant par l’art moderne notamment. Les organisateurs ne s’en cachent pas : il s’agit de répondre aux goûts variés des collectionneurs.

mardi 9 octobre 2012

L’art contemporain ne laisse pas indifférent!


Quoi qu’on en dise, l’art contemporain ne laisse pas indifférent. 

Si la plupart des amateurs se contentent d’admirer les œuvres dans les musées ou lors de vernissages, il arrive parfois que la réaction du public soit plus critiquable, allant jusqu’à la détérioration de certaines œuvres.

Un nouveau cas de ce genre s’est produit ce dimanche à Londres avec la détérioration d’un tableau de Mark Rothko au sein d’un musée. L’œuvre en question a été vandalisée au moyen d’une bombe de peinture par un visiteur qui a pu quitter le bâtiment avant la découverte des faits.

Ces types de faits ne sont pas neufs. Duchamp en a également fait les frais lorsque sa « fontaine » fut vandalisée à coups de marteau.

Au regard du droit, plusieurs éléments entrent en ligne de compte à commencer par les droits d’auteur. Ce dernier a en effet  droit au respect et à l’intégrité de l’œuvre qu’il a créée. Sur cette base, il peut, même après la vente de sa création, s’opposer à toute modification, déformation et évidemment toute mutilation. Au regard du droit civil, les propriétaires des œuvres détériorées peuvent demander réparation du dommage matériel et moral qu’ils ont subi; et ceci abstraction faite d’une éventuelle application pénale.

Alexandre PINTIAUX.

mercredi 3 octobre 2012

Spéculation, conjoncture et marchés de l'art.


Certains s’en plaindront, d’autres s’en serviront… Pourtant, la spéculation sur le marché de l’art est une réalité.

De nos jours, les prix des œuvres majeures ont atteint des sommets. Cela s’explique en partie en raison de la conjoncture actuelle. Beaucoup d’investisseurs fortunés ne savent plus où placer leurs mises sur des marchés trop instables et se tournent vers celui de l’art.

Par ailleurs, les pays émergents sont de plus en plus consommateurs d’art et, parfois, sans réel discernement, ce qui augmente la demande pour des objets artistiques. A dire d’expert, le marché chinois est un marché particulièrement spéculatif.

Le segment de la vente des œuvres liées aux grands maîtres de la peinture l’est tout autant. Ce n’est pas un secret.

En revanche, un marché - pourtant digne d’intérêt et encore abordable - n’est pas (encore) soumis à une spéculation inconsidérée. Il s’agit du marché des autographes. Il recouvre en réalité les écrits et autres dédicaces de grandes personnalités. C’est sur ce marché qu’on achètera une lettre écrite par Victor Hugo ou Balzac ou une édition originale des « Fleurs du mal » dédicacée par Charles Baudelaire.

A bon entendeur…